Rencontre avec Yaïr Barelli autour de l’atelier “Administrata yoga” et lancement du journal de l’exposition et de l’édition de Barbara Sirieix

21/11/15 | de 17h à 19h

“Administrata yoga” par Yaïr Barrelli

Yaïr Barelli revient sur “Administrata yoga” au cours d’une discussion avec Émilie Renard, directrice de La Galerie. Cette expérience a été menée avec les agents de la ville de Noisy-le-Sec dans l’exposition “Problèmes de type grec” durant trois séances.

“J’espère développer ou même injecter quelque chose, une attitude parmi les participants des séances. En espérant que cette expérience commune d’“Administrata yoga” puisse résonner plus tard dans leur quotidien. C’est la valeur de l’expérience que j’essaie de pointer dans mon travail. L’expérience est influencée par le contexte bien sûr, mais c’est également la responsabilité de chacun de la valoriser et de développer sa sensibilité quelque que soit l’activité exercée.”

Yaïr Barelli

Né à Jérusalem en 1981 et vivant en France depuis 2008, Yaïr Barelli a suivi la formation professionnelle du Centre de Développement Chorégraphique à Toulouse ainsi que le programme Essais au Centre national de danse contemporaine à Angers sous la direction d’Emmanuelle Huynh. Ses travaux sont présentés dans des théâtres ainsi que dans des galeries et centres d’art.

 

Lancement du journal de l’exposition “Problèmes de type grec” en présence de Philippe Artières, historien, auteur et commissaire d’exposition

Le journal de l’exposition “Problèmes de type grec” paraît à rebours : habituellement disponible le jour du vernissage, la publication sera cette fois lancée le 21 novembre.

“Cette exposition, qui a pour projet de transformer nos habitudes de travail, nos réflexes, d’interroger les relations du centre d’art aux artistes, aux œuvres et au public, à l’espace public aussi, implique que le journal ait une valeur de compte-rendu. Reste peut être à savoir ce que peut être un ‘compte-rendu’.
Maintenant que l’exposition est ouverte et que l’expérience est engagée, j’aimerais inviter Philippe Artières et Vanessa Desclaux à en prendre connaissance, à en faire l’expérience, à éventuellement entendre les récits des uns et des autres, pour un texte qui serait plus de l’ordre d’un regard porté et partiel, extérieur mais informé, et qui inclut la responsabilité de la voix de son auteur.”

Émilie Renard, directrice

Philippes Artières est historien, auteur et commissaire d’exposition, et directeur de recherche au CNRS au sein de l’Institut interdisciplinaire d’anthropologie du contemporain à l’EHESS. De 2011-2012, il est pensionnaire de la Villa Médicis, Académie de France à Rome. Il a été président du Centre Michel Foucault (1995-2013) et membre du conseil scientifique de l’IMEC. Ses recherches portent notamment sur l’histoire contemporaine de l’écriture, les archives de la recherche en sciences sociales, l’histoire et la politique des archives publiques et privées, l’histoire des prisons au 19e—20e siècles, l’histoire de 1968. Il est co-auteur du blog scriptopolis.fr.

Vanessa Desclaux est commissaire d’exposition indépendante, enseignante à l’Ecole nationale supérieure d’art de Dijon, et accomplit actuellement un doctorat en art/curating au Goldsmiths College de l’Université de Londres. Son projet de doctorat interroge les conditions au sein desquelles la pratique curatoriale et la figure du commissaire d’exposition opèrent et se transforment.

 

Lancement de l’édition “24ter rue de la pierre feuillère” de Barbara Sirieix, en présence de l’auteure et de Maki Suzuki, graphiste et éditeur (Dent de Leone)

“À Londres, j’ai imaginé une exposition à partir d’un lieu fictionnel, Prologue to a fiction of a space that does not exist. L’exposition a pourtant eu lieu à Bucarest au début de l’année suivante. Pendant l’été à Noisy-le-Sec, retranscrivant l’expérience de Bucarest, j’ai écrit ce texte qui donne à travers un récit une autre forme à l’exposition et trace les contours de ce lieu imaginaire. C’est une maison étrange, où se passent des phénomènes physiques singuliers éprouvant les entités qui l’habitent. Le 24 ter rue de la pierre feuillère fonctionne maintenant de manière autonome. La maison continuera à rassembler des œuvres, à générer des expositions et du texte.”

Barbara Sirieix

En tirant l’écriture critique vers la littérature, Barbara Sirieix recherche des formes de restitution de l’expérience de la construction d’une exposition (en tant que commissaire) ou de son commentaire (en tant que critique), dans le but de se départir de certains systèmes normatifs propres à l’exposition et au texte critique.

Plus d’infos sur Dent de Leone : http://dentdeleone.co.nz/