“L’argent, l’artiste”, table ronde autour des relations de travail avec les artistes

20/11/15 | de 14h à 18h

Dans le cadre de l’exposition “Problèmes de type grec” et des réflexions qu’elle engage sur le fonctionnement propre du centre d’art La Galerie, nous organisons une demi-journée d’étude autour des relations de travail entre les institutions artistiques et les artistes.

Cette demi-journée vise à aborder les relations de travail et d’économie dans leurs dimensions pratiques et administratives ─ l’économie, la rémunération, la  “professionnalisation” ─ mais aussi symboliques et politiques ─ la valeur, les attentes réciproques, la qualité de la relation ─, avec le projet de définir des pratiques équitables destinées à être débattues et diffusées.

En partant des conditions posées par des artistes militant-e-s qui se sont fédéré-e-s autour de groupes tels que “W.A.G.E. for Work”  basé à New York et plus récemment en France avec “Économie solidaire de l’art”, en partant donc des questions que ces positions soulèvent en particulier pour les institutions artistiques auxquelles elles s’adressent, le projet est de réfléchir aux modalités d’application de ces conditions en réunissant différents acteurs de l’art impliqués dans cette chaîne de relations de travail.

Pour cette première étape, l’intention est d’ouvrir un espace de discussion en réunissant des personnes aux fonctions différentes, celles et ceux qui travaillent au sein des structures institutionnelles ─ directrice-teurs, administratrice-teurs, chargé-es de production… ─ ou de manière indépendante, artistes, auteur-e-s, curatrice-teurs…
Le projet étant de constituer dans un premier temps un groupe de travail transversal et de mettre en place des outils destinés à construire des pratiques institutionnelles plus justes face au caractère souvent aléatoire et précaire de l’économie des activités de création.

Il s’agira aussi de mettre en place des outils théoriques et historiques (textes, œuvres…) propres à alimenter cette réflexion. L’approche féministe est une dimension importante de cette réflexion éthique. Le féminisme, comme outil d’analyse des structures de pouvoir, permet de porter une attention précise à tous les aspects de ces relations de travail : transparence de la gestion, diversité des artistes et auteurs représentés, mais aussi diversité des professionnels des centres d’art, jurys et autres instances de décision.

Émilie Renard

Réunion ouverte au public sur inscription auprès de Florence Marqueyrol : florence.marqueyrol@noisylesec.fr