Expérience sensible collective : “Et sait-on jamais dans une obscurité pareille ? Une version élargie ” par Myriam Lefkowitz
Un groupe de personnes est accueilli dans un espace plongé dans l’obscurité. Elles sont invitées à venir s’allonger sur des matelas et à fermer les yeux. Dans la salle, sont disposés au sol quelques couvertures, oreillers, tissus de matières diverses et autres objets plus petits, plus solides.
Tout au long de l’exposition “Tes mains dans mes chaussures”, un travail de passation de la pratique d’Et sait on jamais dans une obscurité pareille ? s’est mis en place entre les personnes de l’équipe de La Galerie et Myriam Lefkowitz, rendant possible l’activation du dispositif par l’équipe auprès des visiteurs.
Ces différents objets et matières entreront en contact tactile et sonore avec les personnes allongées, sans qu’elles ne puissent clairement identifier la source, la durée ni la quantité de stimulations sensorielles qu’elles reçoivent.
Et sait-on jamais dans une
obscurité pareille ? Version élargie
Sessions collectives avec Myriam Lefkowitz et 7 danseurs*
Conception : Myriam Lefkowitz en collaboration avec *Jean Philippe Derail, Ghyslaine Gau, Thierry Grapotte, Catalina Insignares, Julie Laporte, Florian Richaud, Yasmine Youcef
Le 2 juin 2017 de 16h à 21h
RV d’1 heure ; 7 personnes par session
Gratuit, sur réservation : clio.raterron@noisylesec.fr
Entre le 25 mai et le 2 juin, s’ouvre une deuxième étape du projet en « version élargie » pour un temps d’expérimentation par une équipe de 7 danseurs qui s’interrogeront avec les publics sur la dimension collective potentielle de nos régimes sensoriels, perceptifs et attentionnels modifiés.
À partir de ces autres formes de sensorialités, quelles formes de liens émergent entre les corps, les objets, l’espace, les images, les mémoires, les pensées… ?
Pourrait-on faire l’expérience d’un monde sans centre ? Un monde où les contours se seraient suffisamment dissous pour que ce qui se passe ne soit que glissements continus entre les êtres et les choses.