Archives artistes étrangers en résidence
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Avril – juillet 2018 : Ana Mazzei
Ana Mazzei est née en 1980 à São Paulo (Brésil) où elle travaille. Elle est représentée en France par la galerie Emmanuel Hervé et au Brésil par la galerie Jacqueline Martins.
Ana Mazzei explore la matérialité et les représentations picturales générées par la multitude de cultures visuelles intriquées qui composent son Brésil natal, qu’elles soient de sources indigènes, coloniales et catholiques, ethnographiques et scientifiques, ou contemporaines. Inspirée par les pensées émancipatrices de Paulo Freire et d’Augusto Boal, son travail oscille entre représentations et expérience directe de l’œuvre dans une dimension éphémère, performative et inclusive.
Au cours de sa résidence à La Galerie de mai à juillet, Ana Mazzei fait de l’exposition « Hands, Spells and Papers », le théâtre de ses propres processus de production. L’exposition ouvre avec des dessins préparatoires dont certains se déploieront ensuite à l’échelle de l’espace du centre d’art. Dans ces trois passages du schéma, au plan et au volume, c’est le sort qui intervient. Les visiteur·se·s pourront trouver à certains endroits, des espaces disponibles pour s’installer sur la scène que l’artiste aura composée en leur absence, en les attendant.
Productions de cette résidence
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Avril – juillet 2017 : Achim Lengerer
Lors de sa résidence d’avril à juillet 2017 à La Galerie, Achim Lengerer a mené des ateliers qui font appel à différentes techniques numériques (une photocopieuse, un scanner, une imprimante) et analogiques (tampons et sérigraphies) afin de créer leur propre journal.
Le contexte de ces différents ateliers est celui de la “pédagogie institutionnelle” telle que l’ont définie Fernand Oury (1920-1977) et Aïda Vasquez (1937-2015) à la fin des années 50.
La Presse constitue également un groupe de recherche autour de cette thématique qui se réunit régulièrement de mars à juin afin d’accompagner le projet tout au long de la résidence de l’artiste.
Le groupe de recherche se concentre sur un mouvement pédagogique particulier, celui de la “pédagogie institutionnelle”, dans ses dimensions aussi bien historiques que théoriques et pratiques. Elle vise à repenser la relation de l’individu au groupe, de l’individu à l’institution et enfin le rapport entre subjectivité et production culturelle.